Chapitre VIX: l’assignation
Le 20 juillet au matin, l’huissier vient sonner à la porte de Josiane. Sa soeur est là, comme tout les ans en juillet, pour remettre la maison en état pour les locataires du mois d’août.
Chez François, c’est sa femme à qui l’on remet le pli.
Et chez Jacques il n’y a personne car il est au magasin, comme tout les matins. En arrivant vers deux heures il trouve dans sa boîte un courrier qui lui dit qu’un pli l’attend en mairie.
Après avoir reçu le pli, Josiane décide de tailler les bougainvilliers qui dépassent dans le chemin, de façon à ne pas rater le retour de Jacques, ni celui de François, de façon à se concerter avec eux sur cette assignation.
Personne n’en revient que Caroline, Rémi et Philippe aient pu faire cela. Les envoyer en justice, demander officiellement qu’ils s’en aillent…
Ils sont outrés, ne comprennent pas… Mais ils sont les premiers fautifs à vouloir absolument imposer leur point de vue.
La justice devra dire si réellement le chemin appartient à Simple Abri, si les riverains y ont des droits, notamment celui d’y stationner…
Au moins on sera fixé. Il n’y aura plus de doute. Dans un sens comme dans un autre.
Le 1er août, Josiane et Nourredine s’en vont en vacances en Bretagne. François et sa famille partent pour l’Italie. Jacques aussi mais au nord.
Tous ne reviendront qu’à la fin du mois.
Mais pourtant cette année là Jacques et François reviennent à la fin de la première semaine. Ils ont rendez-vous avec un avocat pour les représenter. Mais Josiane est mariée avec un avocat. Pourquoi ne défend-il pas le dossier?
Première dissociation, Josiane n’est pas revenue pour le rendez commun avec un avocat.
Et tout le monde repart. Le reste du mois s’écoule avec le stationnement des gardes malades, des enfants de Jacques, et des locataires de Josiane qui viennent avec trois voitures de la région parisienne, et bien sur stationnent dans le chemin.